Stéphane Geoffray réalise ses calotypes, négatifs sur papier, mais son emploi du temps chargé ne lui permet pas d’en faire des images positives au papier salé. La visée patrimoniale de son activité est primordiale, comme l’atteste cette lettre à Martin Laulerie, secrétaire général de la Société Française de Photographie, le 29 avril : « … je vous prie seulement de me conserver les négatifs avec soin car ils reproduisent tous des sujets détruits et auxquels se rattachent soit des souvenirs particuliers soit des souvenirs historiques. Ils font d’ailleurs partie d’une collection que je veux compléter […] Je voudrais bien vous envoyer des positives, mais vraiment le temps me manque pour m’occuper d’une manière suffisante des travaux pratiques ; les affaires me préoccupent assez pour m’obliger à laisser mon laboratoire. Mes loisirs sont très courts et je les emploie à augmenter le nombre de mes négatifs ».