Construction de l’asile d’aliénés Saint Georges

En 1855, les sœurs de la congrégation Saint Joseph, soucieuses des mauvaises conditions de traitement et d’hébergement des malades mentaux, confient à Dupasquier le projet de construction d’un asile d’aliénés, vaste et moderne. Elles négocient avec la préfecture l’achat d’un terrain de 78 hectares, à la limite des communes de Bourg et Viriat, et les travaux démarrent rapidement. Les premiers malades arrivent en 1858 et le nouvel asile privé est reconnu par le préfet en 1861. Il prend le nom de Saint Georges en hommage à Mgr Georges Chalandon qui a aidé personnellement au financement des travaux. Saint georges, aujourd’hui Centre psychothérapique de l’Ain, deviendra le pôle unique de la psychiatrie dans la région. (d'après Maurice Brocard, Bourg de A à Z, 2000)