Quel est le procédé amélioré par Stéphane Geoffray et dans quel but l’utilise-t-il ?

Stéphane Geoffray réalise ses calotypes, négatifs sur papier, mais son emploi du temps chargé ne lui permet pas d’en faire des images positives au papier salé. La visée patrimoniale de son activité est primordiale, comme l’atteste cette lettre à Martin Laulerie, secrétaire général de la Société Française de Photographie, le 29 avril : « … je vous prie seulement de me conserver les négatifs avec soin car ils reproduisent tous des sujets détruits et auxquels se rattachent soit des souvenirs particuliers soit des souvenirs historiques. Ils font d’ailleurs partie d’une collection que je veux compléter […] Je voudrais bien vous envoyer des positives, mais vraiment le temps me manque pour m’occuper d’une manière suffisante des travaux pratiques ; les affaires me préoccupent assez pour m’obliger à laisser mon laboratoire. Mes loisirs sont très courts et je les emploie à augmenter le nombre de mes négatifs ».

Couvent de Charlieu vers 1865
Couvent de Charlieu vers 1865
Négatif papier ou calotype de Stéphane Geoffray (1827-après 1895) représentatnt le cloître du couvent de Charlieu photographié entre 1855 et 1860.
Médiathèque de Roanne
Roanne, rue impériale, place de l'Hôtel de Ville
Roanne, rue impériale, place de l'Hôtel de Ville
Actuelle rue Jean Jaurès, avec le couvent des Capucins aujourd'hui disparu.
Médiathèque de Roanne

Roanne, place du Château avec la Bourse du Travail en 1866
Roanne, place du Château avec la Bourse du Travail en 1866
Médiathèque de Roanne
Roanne, ancien couvent des Ursulines vue du jardin
Roanne, ancien couvent des Ursulines vue du jardin
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