Le docteur Dethève ramène de ses missions en Asie et en Afrique des clichés photographiques. Les choix qu’il effectue dénotent un regard « typiquement » occidental : pouvez-vous le définir ?

Ces clichés privilégient souvent le côté pittoresque (temples, petits métiers de rue, processions, portraits de femmes chinoises, geishas, femmes africaines aux seins nus) qui semblent exercer sur l’imaginaire occidental masculin une certaine fascination, comme un écho des témoignages de ces voyageurs du 19ème siècle, militaires, journalistes, écrivains, diplomates, qui ne manquent pas de souligner le retard et le repli de la Chine ou de l’Afrique.

Portrait de Claude Dethève à Obock en 1894 en costume arabe

Médiathèque de Roanne

Shangaï : la brouette, fiacre des pauvres

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Chinois ensemençant son champ

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Un harem à la fin du 19ème siècle

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Femme arabe de Tunis

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