Quel est le rapport entre Gustave Doré et la Ville de Bourg-en-Bresse ?
Les tartes à la crème fraiche sont une spécialité bressane mais ce n'est pas pour le plaisir d'en manger que Gustave Doré, tout jeune adolescent, a déménagé de Strasbourg où il est né en 1832, pour venir à Bourg-en-Bresse. Son père, ingénieur des Ponts et Chaussées a été nommé dans ce chef-lieu de département et a supervisé le projet de développement du chemin de fer entre Lyon et Genève.
Dans la vie de Gustave Doré, la petite poule verte de son enfance tient une place particulière, lourde de sens : pour le spécialiste de Gustave Doré qu'est Philippe Kaenel, elle symbolise les persécutions de la critique à l'égard de sa position d'artiste touche-à-tout en illustration, peinture et sculpture.
"Et l'artiste d'évoquer comment tout petit, il méprisait déjà les couleurs à l'eau. Un jour, il reçoit enfin sa première boîte de couleurs à l'huile qu'il emporte lors d'un voyage en famille dans l'Ain (à Jasseron). La nuit venue, le bambin ne peut s'endormir et se met à déboucher ses couleurs. En l'absence de toile, il jette son dévolu sur une pauvre petite poule qu'il peint en vert Véronèse. L'animal va jeter la terreur dans le village car, selon une légende locale, une poule verte annoncerait les pires fléaux. Après avoir avoué son crime, "une vieille femme qui était encore sous le coup de l'émotion qu'elle venait d'éprouver me dit d'une voix prophétique : "Vous avez bien fait pleurer le monde, vous pleurerez bien à votre tour, avec votre peinture !". A travers ce récit, Doré convertit en fatalité la réalité structurale de sa position dans le champ artistique."
Le métier d'illustrateur, Rodolphe Töpffer, J.J. Grandville, Gustave Doré / Philippe Kaenel. - Genève : Droz, 2005, p. 487. (collection Titre courant, 31)
Son père, Pierre-Louis-Christophe Doré, ingénieur des Ponts et Chaussées a été nommé ingénieur en chef dans ce chef-lieu de département et a supervisé le projet de développement du chemin de fer entre Lyon et Genève.
La famille Doré s'est installée rue Bourgmayer à Bourg-en-Bresse, et y a vécu de 1843 à 1847. Gustave, adolescent, a croqué les Burgiens et les Bressans dans ses dessins. Ses premières lithographies furent publiées chez l'éditeur burgien Ceyzériat.
Pourquoi Gustave Doré s'installe-t-il à Paris ?
Décidément, il faut vous donner la recette !
Le père de Gustave Doré est resté à Bourg-en-Bresse. Seul Gustave, d'un esprit très indépendant, ambitieux, soutenu par sa mère, est parti à Paris pour s'y installer et lancer sa carrière grâce à l'éditeur parisien de journaux satiriques, Charles Philipon.
L'installation de Gustave à Paris et ses débuts artistiques ont conduit toute la famille à essayerde s'installer dans la capitale. Le père de Gustave fait de nombreuses démarches pour changer de poste mais il meurt brutalement le 4 mai 1849. Sa mère va donc partir rejoindre son fils à Paris et s'installer un an plus tard à la faveur d'un héritage dans un hôtel particulier rue Saint-Dominique.
Gustave Doré a publié très jeune ses premiers dessins sous forme de lithographies chez l'éditeur burgien Ceyzériat et chez l'éditeur parisien Aubert (notamment son fameux premier album intitulé Les travaux d'Hercule). A la suite d'un séjour avec ses parents à Paris, Gustave Doré est parti s'y installer et lancer sa carrière en signant un contrat de trois ans en avril 1848 avec l'éditeur parisien de journaux satiriques Charles Philipon, directeur de La Caricature, du Charivari, du Journal pour rire, créateur des éditions Aubert.
Cet épisode fondateur de sa vie d'artiste comprend de nombreuses versions selon les biographes de Gustave Doré. La mère de l'artiste a eu une influence notable sur ses choix et lui a offert un soutien inconditionnel. Néanmoins, des correspondances au sein de la famille Doré montrent des parents tout autant soucieux de la scolarité de leur fils au lycée Charlemagne à Paris.
Quels sont les premiers types d'illustrations qui firent connaître Gustave Doré ?
Gustave Doré s'est fait connaître par des albums humoristiques de lithographies qu'il créa intégralement seul, ce qui signifie qu'il en écrivit exceptionnellement les textes. Le premier s'intitule Les travaux d'Hercule, édité en 1847. Il s'agit des douze travaux du héros de la mythologie romaine Hercule où le héros et ses exploits sont parodiés jusqu'à l'absurde. C'est Charles Philipon qui fait paraître cet album dans la célèbre série comique des Jabots édités chez Aubert.
Mais Doré a aussi beaucoup travaillé pour la presse illustrée satirique, alors en plein développement. Toujours chez l'éditeur Philipon, il collabore au Journal pour rire qui se compose de quatre immenses pages de lithographies.
La révolution de 1848 qui vit naître la Seconde république ne marque pas Gustave Doré comme elle l'a fait pour Honoré Daumier. Il ne fait que deux dessins qui y font référence.
Au terme de son contrat de trois ans avec le célèbre éditeur parisien, Gustave Doré reprit son indépendance pour se lancer dans l'illustration d'autres albums et ainsi chercher la reconnaissance en tant que dessinateur et peintre. Il continue pour autant à travailler pour la maison Aubert et publie deux albums humoristiques qui connaissent un grand succès en 1851. Le premier, Des-agréments d'un voyage d'agrément narre les mésaventures dans les Alpes suisses d'un couple de commerçants parisiens, Monsieur et Madame Plumet. Le second album s'intitule Trois artistes incompris et mécontents. Leur voyage en province...et ailleurs. Leur faim déplorable et leur déplorable fin. Il y fait le portrait parodique de l'artiste maudit romantique, voué à la marginalité.
Les romans historiques appartiennent à un genre populaire qui a aussi contribué à faire connaître Gustave Doré mais un peu plus tard, en 1854 grâce à Histoire pittoresque, dramatique et caricaturale de la Sainte-Russie, édité pour soutenir le camp français dans la guerre de Crimée contre la Russie. C'est aussi à cette occasion que Gustave Doré fait paraître un ouvrage avec des gravures sur bois et non pas des lithographies.
Les grands classiques de la littérature sont des genres que Gustave Doré a toujours eu pour ambition d'illustrer. Mais il fallait qu'il soit connu et reconnu pour pouvoir faire financer des éditions de luxe très coûteuses à la production et à l'achat. Ce n'est donc qu'à partir de 1854 que Gustave Doré ayant fait ses preuves techniques et artistiques avec Histoire pittoresque, dramatique et caricaturale de la Sainte-Russie, répond à la commande de l'éditeur Bry pour réaliser les illustrations des œuvres de Rablais. Sa parution est un grand succès commercial et critique et les rééditions se suivent en 1854, 1858, 1859, 1861, 1862, 1873. Lui succède le non moins célèbre Contes drôlatiques écrit par Honoré de Balzac en 1855. Ce sera alors un enchaînement de classiques de la littérature populaire et ancienne de son époque avec pour auteurs Perrault, Cervantes, La Fontaine, L'Arioste, Milton, Montaigne, Byron, Dante.
Quels sont les deux principaux genres qui ont rendu célèbre Gustave Doré et ont pérennisé son œuvre ?
Les caricatures et les romans d'aventures ont permis de faire connaître Gustave Doré par le public de son époque, mais ce sont les contes et les mythes religieux qui lui valurent la postérité artistique et populaire au delà de sa mort.
Gustave Doré a su concilier l'art et l'imagerie populaire, c'est pourquoi, ce sont les contes et les mythes religieux qui ont pérennisé son œuvre, même si celle-ci fut un moment oubliée jusqu'au centenaire de sa mort en 1983.
Les contes sont bien sûr les Contes de Perrault, parus en 1862.
Les mythes religieux chrétiens sont contenus dans la Bible et dans l'œuvre poétique de l'auteur italien Dante Alighieri, datant du 14 siècle, intitulée la Divine comédie. Celle-ci se compose de trois parties, qui sont les trois principales parties de l'au-delà chrétien catholique, l'Enfer, le Purgatoire, et le Paradis. L'Enfer paraît en 1861 et le Purgatoire et le Paradis en un volume en 1868. la Sainte-Bible paraît en 1866.
Les contes et les mythes religieux participent, dans les règles de leur genre et dans leur parti pris stylistique, au goût de Gustave Doré pour l'étrange, le fantastique, les légendes populaires.
Gustave Doré a commencé sa carrière d'artiste comme caricaturiste dans le Journal pour rire de l'éditeur Charles Philipon. Les journaux ont été un média très efficace pour le faire connaître. Doré y a décrit les différentes sociétés des pays dans lesquels il a voyagé. Le reportage de voyage Londres est un descriptif détaillé de cette ville, capitale industrielle de l'Europe au milieu du 19è siècle, des bas-fonds où les laissés-pour-compte s'entassent dans les asiles de nuit, jusqu'aux champs de courses de la noblesse anglaise. C'est un illustrateur très minutieux qui représente dans le moindre détail toute une activité urbaine économique depuis les quais du port, en passant par le transport de marchandises, les rues encombrées.
Quelle est la technique d'illustration préférée de Gustave Doré ?
Le gillotage est un procédé de reproduction industrielle : ce terme vient de son inventeur Firmin Gillot, lithographe français qui a créé en 1850 la panicographie, un procédé pour obtenir à partir des dessins faits sur les pierres lithographiques, une matrice pour la typographie. Son fils Charles améliora ce procédé pour la taille douce en rendant le dessin reproductible sur la matrice de cuivre par photographie.
Ce procédé industriel était surtout utilisé pour les livres illustrés bon marché, mais peu pour les éditions de luxe. Gustave Doré a pour ambition intellectuelle et artistique de faire de la gravure sur bois pour mettre en valeur la qualité de ses dessins
Les illustrations de Gustave Doré comprennent de très nombreuses lithographies, mais elles furent des techniques purement alimentaires pour l'artiste. En effet, la lithographie inventée en 1796 par Aloys Senefelder en Allemagne, est la grande technique de reproduction des estampes du 19e siècle et permit de produire en grandes quantités les livres illustrés. Le nouveau procédé de fabrication du papier à partir de la pâte à bois y contribua également car cette matière devint meilleure marché à produire en grosse quantité.
Lorsque le succès en tant que caricaturiste et illustrateur d'œuvres populaires lui permit de faire valoir ses exigences techniques, et lorsque des éditeurs lui passèrent des commandes d'éditions de luxe, Gustave Doré utilisa sa propre équipe de graveurs qui furent de remarquables artisans comme Sotain, Pisan, Lavieille, Dumont, Pannemaker, Rouger, Gauchart pour ne citer qu'eux.
Il était lui-même graveur quasi-autodidacte et défendit la gravure artisanale, à savoir la gravure sur bois de bout (dans le sens contraire du fil du bois) dite de teinte ou d'interprétation. La gravure de teinte a été mise au point par l'un des graveurs de Gustave Doré, Héliodore Pisan. Elle consiste à obtenir le rendu d'un lavis. La gravure d'interprétation donne au graveur une marge d'interprétation du dessin de l'artiste. Les graveurs sont appelés xylographes car les matrices sont en bois. Leurs outils sont la gouge ou le burin dont la section est en V. Cette technique raffinée et le talent de Gustave Doré firent sa renommée.
Quel genre littéraire réinvente-t-il avec humour ?
Le genre épique ou l'épopée, qu'il soit médiéval ou renaissant, comprend déjà à son origine des œuvres pleines d'humour au sens humaniste et aristotélicien du terme : l'humour y a la fonction de divertir, de guérir et d'instruire. Les aventures des géants Gargantua et Pantagruel de François Rabelais (date de naissance indéterminée, vers 1483-1553) en sont les plus connues. Elles furent illustrées en 1854 par Doré. Ces illustrations sont les plus reconnues et populaires aujourd'hui.
Mais Gustave Doré, à la faveur du contexte artistique romantique des années 1830-1850 qui redécouvre le Moyen âge à travers les genres néo-gothique, néo-roman, néo-byzantin, a aussi illustré des œuvres contemporaines comme les Contes drolatiques écrit par un contemporain de Doré, le célèbre Honoré de Balzac en 1855. Celui-ci adopta pour l'occasion un style parodiant la langue française de la Renaissance tout en rendant hommage à Rabelais.
Le genre religieux est rarement humoristique. Les deux ouvrages les plus connus de Doré sont l'Enfer, publiés en 1861 et la Sainte-Bible en 1866.
Le réalisme est un genre artistique et littéraire qui a remis en question le romantisme des années 1830-1850. Gustave Doré a été critiqué par Emile Zola, grand écrivain réaliste. Celui-ci, à travers Gustave Doré, reproche au romantisme de cultiver les illusions et de refuser la réalité notamment sociale. Si Gustave Doré a surtout travaillé des genres liés au mouvement romantique, à travers le style néo-gothique, il a aussi réalisé des illustrations réalistes et descriptives qualifiées de reportage social. L'ouvrage intitulé "Londres" est un portrait précis de cette ville couvrant un panel étendu de milieux sociaux. Ses illustrations y sont si précises qu'elles sont quasi-photographiques.
Dans quelle illustration de Gustave Doré voit-on un museau de vache en gros plan ?
Allons, voyons, aucun museau de vache ne figure dans Les travaux d'Hercule hormis les bœufs de Géryon.
Le joli museau de notre charmante vache se trouve au chapitre Diversité des genres et héritiers de l'exposition virtuelle. Ce petit album publié en 1851 est innovant car il joue avec le lecteur tout au long de ses planches, créant ainsi une forme d'interactivité entre l'ouvrage et son lecteur.
Lire cette analyse de cet étonnant album sur le site Decryptimages, un portail d'éducation aux images
Voir aussi la préface de la réédition de 2001 par Annie Renonciat sur Google Books
La Foire à Bourg-en-Bresse se situe dans le chapitre Jeunesse à Bourg-en-Bresse, de l'exposition virtuelle.
Les vaches ne manquent pas dans les foires et les marchés mais l'illustration de Doré n'en montre aucune.
Peu d'œuvres de Gustave Doré sont en couleur, retrouvez-les dans l'exposition virtuelle.
Aller voir l'exposition Les lithographies de Gustave Doré sur la corrida sont colorées. Elles se situent dans le chapitre "Technique et couleur chez Gustave Doré". Ce sont des lithographies moins connues. La couleur n'est pas utilisée par les artisans graveurs traditionnellement. Gustave Doré est un artiste qui a vécu à une période charnière de l'histoire du livre illustré et peu d'années après sa mort, le genre du livre d'artistes coloré prend naissance.
Deux films de cinéma inspirés par l'univers de Gustave Doré ont pour point commun un acteur ? Lesquels et lequel ?
Aller voir l'expositionLes films La Belle et la Bête de Cocteau (1941) et Peau d'Âne de Jacques Demy (1970), inspirés des illustrations de Gustave Doré ont pour point commun l'acteur Jean Marais. Jacques Demy a voulu rendre hommage à Cocteau dans son film à travers de multiples références comme les projections en marche arrière, les décors de château composés d'êtres humains aux corps colorés, de végétation foisonnante, de nature enchantée avec des roses qui parlent.
Voir le reportage sur le tournage du film Peau d'Âne sur le site de l'INA
Quel artiste a illustré un Chat Botté très proche de celui de Gustave Doré ?
Tomi Ungerer est un dessinateur français, né le 28 novembre 1931 à Strasbourg. Il n'a pas illustré le Chat Botté mais a réécrit et illustré une version du Petit Chaperon rouge tout à fait originale intitulée Zloty. Le Petit Chaperon rouge y est une jeune fille tout à fait moderne, circulant en scooter. Sur sa route, elle heurte le loup, qu'elle ramène chez sa Grand-mère pour le soigner. De nombreux personnages de contes et de nombreuses péripéties changent radicalement cette version de celle de Perrault : le loup ne mange pas le Petit Chaperon rouge et tous les personnages, au terme d'un tremblement de terre et d'une irruption volcanique reconstruisent leur village en monde idéal, sous la forme non d'un château, mais d'un centre de remise en forme. µ
Robert Crumb est un dessinateur américain de bande-dessinée né en 1943. Il n'a pas illustré le Chat Botté, même si son célèbre Fritz le Chat publié en 1972 est aussi un contestataire de l'ordre établi. Il est lié à la culture hippie underground. Pourtant, à la surprise générale de son public, il publie en 2009 un texte religieux chrétien, un extrait de la Bible, La Genèse, en bande dessinée. Il reprend une iconographie en noir et blanc sur le modèle de Gustave Doré. Il revendique d'avoir dépassé la version de Gustave Doré : "A ma connaissance, une illustration de la Bible n'a jamais été faite, pas même par Doré. C'est-à-dire une lecture qui révèle le sens de chaque mot, chaque expression."
Kelek a illustré le Chat Botté dans le recueil des Contes de Perrault en 1986. Son Chat Botté est très proche de celui de Gustave Doré sur le plan graphique, dans une version inversée, en miroir en quelque sorte.
Cette artiste, née à Lyon le 9 Juin 1946, a suivi des cours de dessin et réalisé des décors et costumes de ballet, puis s’est initiée au graphisme.
A Paris, en 1968, elle rencontre l’éditeur américain Harlin Quist qui lui propose de faire un ouvrage pour la jeunesse : Lubie ou pas lubie (texte de Alain Diot).
Elle publie chez Gallimard les illustrations du Lion de Kessel en 1978 et de Zadig de Voltaire en 1979.
En 1980, Kelek collabore aux Humanoïdes Associés comme maquettiste de la revue Ah Nana ! et publie ses premières bandes dessinées.
Elle édite chez le même éditeur Le Rejeton de l’Univers. et pénètre le monde de la Science-Fiction avec l’illustration de couverture des collections Titre/S.F. chez J.C. Lattès et Les Fenêtres de la nuit chez Robert Laffont
Kelek réalise, en parallèle, pour la chorégraphe Annie Legros les costumes et décors des ballets Ardentes en 1984 et Le Roi Barok d’impromptu dont elle crée également l’argument en 1986.
Elle débute sa collaboration avec Hatier en illustrant les Contes de Perrault, tout en enseignant à l’école Art et Style de Lyon.
En 1988, elle illustre Les Contes de Grimm et Histoires comme ça de Kipling, puis en 1989 Contes étranges de Maupassant. Elle est également architecte d’intérieur et graphiste.
1990, année intense ! Kelek publie chez Hatier Le Magicien d’Oz de Franck Baum et réalise les costumes pour l’adaptation au théâtre du Moine de Lewis par la compagnie Charles Brozzoni. Elle crée décors et costumes de deux nouveaux ballets d'Annie Legros. Elle a gardé son statut de professeur et de décoratrice jusqu’à sa disparition le 26 Janvier 2002. Elle repose à Journans, une belle commune du Revermont près de Bourg-en-Bresse.