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Les arts - Stendhal

1.
Citez les compositeurs préférés de Stendhal.

Epitaphe de Stendhal. – Croquis de Stendhal extr. du manuscrit Souvenirs d'égotisme. (R300b_135)

Epitaphe de Stendhal. – Croquis de Stendhal extr. du manuscrit Souvenirs d'égotisme

« Qui giace Errico Beyle, milanese, visse, scrisse, amò, quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakespeare. »
(Souvenirs d'égotisme).

« Ci-gît Errico Beyle, milanais, a vécu, écrit, aimé. Cette âme adorait Cimarosa, Mozart, Shakespeare » : telle est l'épitaphe souhaitée par Stendhal. Lui qui prétend, dans la Vie de Henry Brulard, que son amour de la musique naît alors qu'il entend son « premier amour », Mademoiselle Kubly, chanter une œuvre de Gaveaux.
Mais il est certain que c'est en écoutant, en Italie, Il Matrimonio segreto de Cimarosa qu'« entendre de cette musique devint la base de tous [ses] raisonnements ».

Ayant découvert Mozart et Rossini, deux compositeurs qui comblent son amour de l'opéra italien et du « bel canto », il écrit les Vies de Haydn, Mozart et Métastase en 1814 et Vie de Rossini en 1823, témoignages de sa fascination pour le génie. Sa Vie de Rossini connaît un grand succès lors de sa parution, puisque le compositeur est à la même époque présent en France, où il reçoit un accueil triomphal.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Domenico Cimarosa (1754-1801), Gioacchino Rossini (1792-1868) et Joseph Haydn (1732-1809). (Marj-P_9752, AmSt_408, Marj-P_11738 et AmSt_406)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Domenico Cimarosa (1754-1801)

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Joseph Haydn (1732-1809)

Ses connaissances techniques limitées en musique – il s'essaye sans succès au violon, à la clarinette et au chant –, ne l'empêchent pas de trouver en elle une consolatrice et une inspiratrice.
La musicalité de la phrase stendhalienne, les métaphores empruntées au registre musical, la sensibilité de ses personnages aux arts, la présence dans sa vie et dans ses romans de cantatrices et la récurrence dans ses romans de scènes se déroulant dans une loge témoignent de son amour pour la musique.

Stendhal. - Vie de Rossini. - Paris, chez A. Boulland, 1824 (V23045)

Stendhal. - Vie de Rossini
Paris, chez A. Boulland, 1824

Une loge aux bouffes. - Composition de A. Robaudi, gravure de Pennequin, dans Stendhal, Le Rouge et le noir, Paris, A. et F. Ferroud, 1921, t. 3 (V32655_097)

Une loge aux bouffes
Composition de A. Robaudi, gravure de Pennequin, dans Stendhal, Le Rouge et le noir, Paris, A. et F. Ferroud, 1921, t. 3. Droits réservés.

 
La musique « a peut-être été ma passion la plus forte et la plus coûteuse, [passion qui] dure encore à cinquante-deux ans et plus vive que jamais. Je ne sais combien de lieux je ne ferais pas à pied, ou à combien de jours de prison je ne me soumettrais pas pour entendre Don Juan ou le Matrimonio segreto, et je ne sais pour quelle autre chose je ferais cet effort. » (Journal).

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