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Les femmes - Stendhal

1.
Par quelle figure féminine Stendhal a-t-il été marqué à jamais ?

« Je voulais couvrir ma mère de baisers et qu'il n'y eût pas de vêtements. »
(Vie de Henry Brulard).

A plus de cinquante ans, Stendhal dresse le bilan de sa vie, écrit ses souvenirs dans la Vie de Henry Brulard et parle ainsi de sa mère : « Ma mère Madame Henriette Gagnon était une femme charmante et j'étais amoureux de ma mère ». Puis, comme pour s'excuser de ce sentiment violent, presque incestueux, il ajoute « il y a quarante-cinq ans que j'ai perdu ce que j'aimais le plus au monde ». C'est la toute première femme aimée, celle dont l'image sans cesse idéalisée accompagnera toute sa vie d'homme et d'écrivain.

Il n'existe aucun portrait connu d'Henriette Gagnon. Stendhal a toujours appelé sa mère ainsi, preuve de son rejet du nom « Beyle » lui-même. Un autre moyen d'éliminer son père de sa vie.

Ma mère Madame Henriette Gagnon était une femme charmante et j'étais amoureux de ma mère.

« Ma mère Madame Henriette Gagnon était une femme charmante et j'étais amoureux de ma mère. »
Mention de Stendhal extr. du manuscrit Vie de Henry Brulard.


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