Brou et Louis Dupasquier, architecte : une passion au XIXe siècle

  • Panneau 1 : Introduction
  • Panneau 2 : Un siècle complexe - Des dates et des repères
  • Panneau 3 : Un siècle complexe - Des dates et des repères
  • Panneau 4 : Un architecte restaurateur : Louis-Gaspard Dupasquier
  • Panneau 5 : L'aventure éditoriale - Les monographies au XIXe siècle
  • Panneau 6 : L'aventure éditoriale - Des techniques innovantes
  • Panneau 7 : L'aventure éditoriale - La monographie de Notre-Dame de Brou
  • Panneau 8 : L'aventure éditoriale - Une monographie au XXIe siècle
  • Panneau 9 : La collection de dessins - Un don en 1902
  • Panneau 10 : La collection de dessins - Dupasquier dessinateur

La collection de dessins

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Note sur les couleurs de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).Note de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).Note de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).La technique de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).Crayon et aquarelle. (Détail dans une nouvelle fenêtre).La technique de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).Note sur les couleurs de Louis Dupasquier (Détail dans une nouvelle fenêtre).Premiers dessins de Louis Dupasquier  (Détail dans une nouvelle fenêtre).

Dupasquier dessinateur

Les 344 dessins de Brou, conservés à la Médiathèque E. & R. Vailland, sont de
tous formats, sur papier ou sur calque et exécutés avec différentes techniques.

Une petite centaine de dessins est datée, de 1827 à 1847, ce qui permet de repérer trois grandes périodes de travail : août 1842, printemps 1844, printemps/été 1846.

Les premiers dessins sont très soignés, précis, appliqués. Ces qualités permettent à Dupasquier d’être remarqué et de devenir professeur de dessin et d’architecture de 1829 à 1854, à l’école de La Martinière à Lyon. Il y mettra au point son Cours de dessin plusieurs fois publié.

Dupasquier applique sans doute les conseils donnés à ses élèves :
« Dessiner géométralement (sans tenir compte de la perspective) et par appréciation … placer les cotes nécessaires à reproduire l’objet sur une échelle avec la règle et le compas.
Laver (
faire un lavis) sur des dessins faits au crayon, d’après nature, en supprimant l’emploi de la plume et du tire-ligne.
Limiter et surtout régler le nombre et l’emploi des teintes. »


Les dessins de Brou :
sur papier : relevés, plans, élévations, croquis, minutieusement tracés au crayon ou à la plume. Certains sont cotés et portent l’indication de l’échelle. Les dessins au trait sont parfois rehaussés d’un lavis pour créer des effets d’ombre et de profondeur, quelques autres, comme les premiers vitraux, sont peints en « réglant » bien les couleurs.

sur calque : petits croquis, quelques relevés détaillés posés sur le dessin d’une élévation simplifiée et surtout vitraux à partir de 1842.
Les dessins de vitraux sont d’abord tracés au crayon puis travaillés en superposant des lavis de couleurs. Les plombs sont ensuite tracés à main levée au pinceau à l’encre noire ou brune. Les dessins des vitraux étaient recouverts de gomme arabique pour les protéger semble-t-il et obtenir des effets de brillance et de transparence.

Sur un assez grand nombre de dessins des notes indiquent la composition des couleurs : aide-mémoire pour une exécution ultérieure en atelier (les dessins sont sans doute exécutés sur des échaffaudages inconfortables) ou indications pour le chromolithographe ?

Deux vers étaient notés sur une enveloppe de cartons de dessins :
« Là dorment cinquante ans d’une vie occupée
Et de l’amour du bien toujours préoccupée. »