Boimondau, communauté de travail
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Boimondau, communauté de travail

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Comment la Communauté Boimondau est-elle entrée en résistance ?

Entrainement militaire

Entrainement militaire

Refusant la Relève, puis le STO, la Communauté s’attire les foudres de l’administration vichyssoise et de l’occupant. Marcel Barbu est arrêté une première fois le 30 octobre 1942, il est libéré le 23 décembre 1942. Le refus du STO de manière directe fait basculer une partie de la Communauté dans la clandestinité au maquis de la ferme de Mourras. Durant l’année 1943, Marcel Barbu continue ses allers-retours entre le village de Combovin et Valence.
Les compagnons reçoivent une formation militaire ; un poste de garde est installé pour surveiller la vallée.
Le manque d’arme est criant et les compagnons sont obligés de se cacher lors des patrouilles de l’armée d’occupation. En janvier 1944, l’armée allemande monte à Mourras et fusille un prisonnier. C’est un avertissement contre la Communauté. Marcel Barbu décide alors de quitter Mourras et de s’installer à la ferme Saint-Raymond, dans la commune de Combovin. La ferme de Mourras étant laissée libre, un groupe de maquisards y trouvent refuge et détruisent une partie des récoltes et de l’outillage de la Communauté.

Equipe de secours lors du bombardement de Valence

Equipe de secours lors du bombardement de Valence

Le 1er mars 1944, l’armée allemande réquisitionne le matériel de la Communauté à Valence. Marcel Barbu est en danger, il doit se cacher.
Le 2 mars, Simone et Jean Donguy ainsi que Charles Hermann sont arrêtés par l’armée allemande.
Ce dernier est fusillé en représailles d’une autre affaire à Villeneuve-sur-Ain, le 13 juin 1944. Jean Donguy décède le 26 février au camp de Waïlengen. Simone Donguy meurt le 10 mai 1945 à la suite de sa libération du camp de Bergen-Belsen.
Les compagnons accueillent une école de cadre de l’armée secrète en lien avec le général Descour, chef des FFI (Forces françaises de l’Intérieur) de la Zone Alpine.
Le 7 mars 1944, l’armée allemande incendie tous les bâtiments de la ferme ; une grande partie des compagnons se retrouve à Saint-Raymond, le moral est au plus bas.
Le 9 mars, l’armée allemande pille la maison de Marcel Barbu, puis la fait sauter. La famille Barbu fuit à Paris. Il s’installe dans les locaux d’une organisation venant en aide aux réfugiés, « La Chaîne » où Marcel Barbu et des membres de cette organisation sont arrêtés. Enfermés à la prison de Fresnes, ils sont transférés en Allemagne en août 1944. Marcel Barbu est interné au camp de Buchenwald. Libéré, il rentre à Valence le 26 mai 1945. Les compagnons se distinguent lors du bombardement de Valence, en allant déblayer l’hôpital sinistré.

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