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Dès sa libération Marcel Barbu a conscience du danger, les compagnons se replient à Combovin. Ils s’installent à la ferme de Mourras pour exploiter les terres et les bois.
La Communauté décide collectivement de refuser le Service du Travail Obligatoire (STO). Vingt-cinq jeunes réfractaires au STO prennent le maquis à Mourras et commencent à produire clandestinement.
La Communauté entre en résistance et prend en charge une école de cadres de l’armée secrète. Parallèlement Marcel Barbu parvient, grâce à ses relations, à faire libérer Marcel Mermoz. Ce dernier se rend à la ferme de Mourras et prend la tête du service agricole le 1er avril 1943.
C’est dans la clandestinité que la Communauté s’est vraiment organisée. Des groupes se constituent autour des tâches de ravitaillement, agriculture, cuisine, santé... Les compagnons rédigent le futur règlement intérieur de la Communauté, la Règle. L’année 1943
est une mise à l’essai de la vie communautaire, le 1er janvier 1944 les compagnons fondent officiellement la « Communauté de travail Marcel Barbu ».
En mars 1944, les Allemands attaquent la ferme de Mourras, pillent l’usine de Valence et incendient la maison de Marcel Barbu. Le 14 avril, Marcel Barbu, alors à Paris, est arrêté et transféré à Buchenwald.
La Communauté paie chère son engagement dans la résistance, trois de ses membres y laissent leur vie, Charles Hermann, Simone et Jean Donguy.
La Drôme est libérée en septembre 1944. La situation matérielle de la Communauté est difficile.
La ferme a été incendiée, l’usine pillée… Marcel Barbu étant toujours interné, Marcel Mermoz prend alors la direction. Il améliore la situation de la Communauté et la sortie de guerre permet d’envisager l’avenir avec optimisme.
Barbu revient de camp en mai 1945 après quatorze mois de captivité. Il est accueilli avec enthousiasme par les compagnons.
« En 1943 et 1944, les troupes d'occupation allemandes et italiennes occupèrent l'usine de fabrication. Tout le mobilier et le matériel, le petit outillage et le stock de matières premières et de pièces détachées furent déménagés et dispersés. »
« La plus grande partie du gros outillage et du petit outillage a été réparée ou reconstituée. Par contre le stock n'a pas été complètement reconstitué. »