Accueil | La vie communautaire, page 1
Page : 1 | 2
La Communauté est un lieu de vie totale, elle a pour but l’épanouissement de la personne dans son ensemble, la fabrication de boitiers de montres n’étant qu’un moyen pour accéder à cet épanouissement. Assez rapidement, les compagnons arrivent à se dégager des heures pour réaliser des activités prises sur leur temps de travail. Sur une semaine de quarante-huit heures, neuf sont consacrées à celles-ci.
Les réunions de groupes de quartier permettent de lier les compagnons, elles se déroulent chez eux à tour de rôle, dans une ambiance conviviale : c’est le foyer de la vie communautaire.
Le journal de la Communauté « Le Lien » participe également à cet élan. A l’origine il est créé pour permettre de communiquer entre la ferme de Mourras et Valence, il permet également de rendre compte de la vie quotidienne de la Communauté.
Il devient un outil de diffusion des idées communautaires en même temps qu’un lieu de débat, Marcel Barbu et Marcel Mermoz se répondant par articles interposés.
En 1946 la Communauté publie un numéro spécial du Lien « Des hommes libres » qui est un plaidoyer pour le combat communautaire. Marcel Barbu s’en sert pour répandre ses idées lors de la présentation de ses propositions de loi.
Un service social est créé. Il est divisé en sections : santé, art et culture, sport et comité de solidarité.
Ce dernier propose des prêts aux compagnons en cas d’événements familiaux (mariage, naissance…). Une coopérative de consommation, la CoopMontplaisir est créée. Des activités sont prévues pour les familiers. Un ramassage pour le jardin d’enfants est institué. Un centre a été acheté pour leurs vacances : la colonie de Tamié (Savoie), ainsi qu’une maison de repos pour les familles à la Baume-Cornillane (Drôme).
Page : 1 | 2