Boimondau, Communauté de travail

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Boimondau, Communauté de travail
La vie communautaire

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La vie culturelle

Saint-EloiLes compagnons se réunissent aussi à l’occasion de nombreuses fêtes qui jalonnent l’année, la plus importante est la Saint Eloi.
En entrant dans la Communauté, le compagnon s’engage à suivre des cours. Le premier mis en place est le cours de musique :

Chorale« Un jour, toute la maison [la Communauté] partit faire la fête dans un village (…) Le soir au restaurant, ils « gueulent » les Montagnards. Je leur dis : « On va tout de suite apprendre à chanter mieux pour que les gens qui nous entendent ne nous prennent pas pour une bande de types saouls ». Au bout de vingt minutes, on arrive à reprendre le chant convenablement (…) A partir de ce moment, nous eûmes un cours de musique. »

Marcel Barbu in La Communauté Boimondau. L-J Lebret, H-Ch Desroche, p. 6, 1947.

Des cours BibliothèqueMarcel Barbu cherche également à former des cadres pour diriger la Communauté. Une école de cadre est contactée et quelques compagnons se rendent au cours. Devant leur manque de loquacité, des cours de français sont organisés. Suivront des cours d’histoire, géographie, anglais...

La bibliothèque est une fierté pour bon nombre de compagnons. Elle est le foyer de la vie intellectuelle de Boimondau.

Peuple et CultureEn 1956, Boimondau accueille le congrès de Peuple et Culture sur la notion de « culture populaire sur les lieux de travail ». La Communauté est alors au centre du mouvement de l’économie sociale en France.

Le sport

SportSi pour la Communauté l’esprit est important, le corps ne doit pas être laissé pour compte. Des cours de culture physique sont décidés. Dès 1947, un terrain de sport est créé à Boimondau, les compagnons font de la gymnastique toutes les semaines. Puis l’offre de sport s’est diversifiée : des équipes de ping-pong, de football, de basket, de volley … ont vu le jour.

Le contre-effort

Le contre-effort est né d’une conjonction de facteurs pratiques et de la volonté de Marcel Barbu, qui pense que l’homme doit alterner le travail intellectuel et le travail manuel pour s’épanouir. Il a aussi l’idée d’un retour au travail de la terre et de rapprochement entre ouvriers et paysans.Contre-effort Le contre-effort fait partie pleinement des activités de la Communauté, il est rémunéré comme une activité de production.
Durant la guerre, le bois de chauffage manque, Marcel Barbu achète des coupes de bois et les compagnons vont bûcheronner sur le plateau du Vercors, le contre-effort débute ainsi.

Puis face aux problèmes de ravitaillement Marcel Barbu achète la ferme de Mourras.
Contre-effort Les terres sont ingrates, les bâtiments et le matériel sont en mauvais état. La Communauté restaure les bâtiments, en construit de nouveaux, cultive les terres et élève des animaux. Après la vente de la ferme, le contre-effort se traduit par des travaux sociaux (constructions d’équipements, cantine…).

Toutes ces activités font la vie de la Communauté. Mais après le départ de Marcel Mermoz les dirigeants sont moins impliqués. Le service social représente un poids financier trop important pour Boimondau, ses moyens s’amenuisent. Les jeunes entrant à Boimondau sont moins sensibles aux aspects sociaux et culturels de la Communauté et se désintéressent des activités. Délaissant les fondements humanistes de la Communauté, Boimondau met la production au premier plan.

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