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L'organisation interne

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La rémunération

La rémunération à la valeur humaine

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Valeur humaineAu départ, les compagnons touchent tous le même salaire, mais lors de l’élaboration de la Règle, il est décidé d’instituer une rémunération prenant en compte la valeur humaine. Ce système permet de payer les compagnons en fonction de l’ensemble de leurs compétences, que celles-ci soient professionnelles et/ou sociales (culturelles, sportives, familiales ou communautaires).

La question de la hiérarchie des salaires s’est également posée :

Marcel Mermoz« Si j’ai toujours été opposé à la hiérarchie des salaires, par contre, les ingénieurs des Arts et Métiers n’étaient pas d’accord avec cet écrasement de la hiérarchie. Ceci a amené un ingénieur à demander la convocation de la commission départementale de l’application des conventions collectives qui est prévue par la loi. Finalement, cette commission a porté le coefficient de l’ingénieur à six cents et celui du responsable à neuf cents, ce que j’ai refusé, mais pour l’ingénieur il a été appliqué. »

Marcel Mermoz in Institution et restitution d’une Communauté. Marc Leray, p. 215, 1977.

L’évolution de la répartition du capital

Selon le postulat de départ, aucun compagnon ne possède de part au capital de la Communauté. Le 1er janvier 1944, Marcel Barbu remet le capital, les machines et les locaux à la Communauté dans son ensemble et non en parts divisées entre compagnons. 

Marcel Barbu et Marcel Mermoz s’opposent sur le statut juridique de la Communauté : le premier veut que la Communauté possède les biens en tant que personne morale, Marcel Mermoz souhaite une propriété collective et indivise (se rapprochant du statut des SCOP). Après son départ de la Communauté, Marcel Barbu réclame dix millions de francs d’indemnisation aux compagnons. Ils trouvent un accord pour rembourser l’apport d’origine de Marcel Barbu et cinq millions de francs pour l’aider à réaliser la révolution communautaire.

Assemblée Générale constitutive Comparaison des bilansLors de l’adoption des statuts de SCOP en 1948, seuls quelques compagnons prennent des parts, le reste appartenant au Comité d’Entreprise. Les bénéfices sont reversés chaque année au Comité d’Entreprise qui possède la majeure partie des parts de la Coopérative. Le Comité d’Entreprise et le Conseil d’Administration de la SCOP sont constitués par les membres du Conseil Général, celui-ci étant libre pour administrer la Communauté.

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