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Musique et société dans le XIXe siècle finissant

Musique privée

Dans le cercle de la famille bourgeoise et petite-bourgeoise se répand le piano, instrument universel, orchestre en miniature. Droit ou à queue, il trône au salon et anime l’après-midi du dimanche.

L’apprentissage du piano est inséparable de l’éducation féminine : dans la famille, c’est la femme qui prend en charge le champ artistique, la musique, les beaux-arts, la littérature.

L’éducation des jeunes filles est souvent symbolisée par la leçon de piano.

Cette pratique, qui vient d’Angleterre, entraîne le développement des transcriptions pianistiques des œuvres majeures et de l’édition musicale toute entière, qui produit et vend des partitions imprimées.

Songeons, à notre époque où les musiques sont partout, que les enregistrements sonores sont alors dans l’enfance : si le phonographe d’Edison et le gramophone de Berliner datent respectivement de 1878 et de 1888, et le disque de la même année, leur qualité laisse à désirer, leur prix reste élevé.
L’audition directe des œuvres musicales, avec des interprètes en chair et en os reste de mise jusqu’aux années 1920, qui correspondent à la diffusion de la radiophonie dans le grand public.

Le temps des mass media s’annonce. C’est lui qui consomme le divorce entre culture populaire et culture savante en retirant aux sociétés musicales leur rôle de médiation.

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