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Le rapport de Massenet et de Saint-Etienne

Jules Massenet et Saint-Etienne

Massenet revient à Saint-Etienne en 1898 seulement, à l’invitation de l’Association symphonique de la ville qui organise un Festival Massenet, dont il a accepté la direction d’orchestre.
C’est évidemment un triomphe.


Au programme :

Ouverture de Phèdre
Menuet de Manon
Crépuscule
Entracte sévillan de Don Cesar de Bazan
Ballet du Cid
Méditation de Thaïs
Marie Magdeleine
Enchantement
Scènes napolitaines

Le maître est alors à l’apogée de sa carrière, membre de l’Institut, Commandeur de la Légion d’Honneur. En 1896, il a refusé la direction du Conservatoire de Paris pour se consacrer uniquement à son art. Manon, Werther et Thaïs rencontrent un succès international. Sapho vient d’être créé à Milan.

Aux discours dithyrambiques prononcés par les officiels lors du banquet donné à l’hôtel de ville, Massenet répond en évoquant le souvenir de son père :

« Si mon cœur est touché par tant de sympathies, je veux que vous sachiez que je ne les accepte qu’en y joignant, dans ma gratitude, un souvenir vénéré : celui de mon père, mon père qui fonda à Saint-Etienne, en 1839, les usines dites de la Terrasse, qui livraient annuellement au commerce plus de 300 000 faux et faucilles ! »


C’est bien le souvenir paternel qui le rattache à la ville.

Malgré ses protestations de patriotisme local, Massenet ne paraîtra plus à Saint-Etienne.
Certes il entretient des relations avec le peintre José Frappa, avec le poète Auguste Théolier, foréziens de Paris et compose la musique d’Alerte, chant patriotique écrit par le chansonnier plébéien Joseph Maissiat pour l’inauguration du monument aux morts de 1870.
Au total, peu de chose.

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