Présentation

Prolongation jusqu'au 30 avril 2018.


En partenariat avec le Mémorial national de la prison de Montluc, le Mémorial national de la Shoah, les Archives nationales de France, l'Institut national de l'audiovisuel et Le Progrès.

À partir des archives du procès de Klaus Barbie conservées aux Archives départementales et métropolitaines, désormais librement communicables, et de documents complémentaires issus en particulier du fonds du Mémorial de la Shoah (Paris) et des Archives nationales de France, l'exposition propose de s'interroger sur la constitution des témoignages de ce procès, son écho à Lyon et au-delà, et ses répercussions à court et à long terme.
Le rassemblement des témoignages commence dès les années d'Occupation, et se poursuit autour d'organismes spécialisés après la Guerre; c'est en particulier le sens du "Mémorial de l'Oppression" à Lyon. Les victimes entament alors un long travail de reconstitution. Si dès 1972, l'image de Klaus Barbie réfugié en Bolivie apparaît sur les écrans de télévision, onze années seront encore nécessaires avant qu'il soit ramené et incarcéré sur le sol français, et quatre années avant que s'ouvre le procès pour crime contre l'humanité autour de la rafle au siège de l'UGIF du 9 février 1943, de la déportation des enfants d'Izieu le 6 avril 1944 et de l'organisation du convoi du 11 août 1944.
Le procès s'ouvre le 11 mai pour se clore le 4 juillet 1987 devant la Cour d'assises du Rhône. Pour la première fois, il est filmé dans son intégralité, en application d'une loi votée en  1985, créant les archives audiovisuelles de la Justice, témoignage mais surtout preuve de l'événement, qui rend de manière plus sensible l'émotion de la parole des témoins. L'écho du procès est considérable à Lyon et bien au-delà.
Au-delà du verdict, ce procès, pour l'histoire et la mémoire, ouvre la voie à une réflexion en profondeur sur les événements de la Seconde Guerre mondiale en France et l'accès aux archives de cette période, suscitant des questions qui se poursuivent encore aujourd'hui.

Cette exposition est complémentaire de celle présentée aux mêmes dates par le Mémorial national de la prison de Montluc.

Informations pratiques

Du 15 septembre 2017 au 2 février 2018 aux Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon.
Prolongation jusqu'au 30 avril 2018.

Gratuit. Entrée libre.
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h (le 1er lundi du mois à partir de 13h). Ouverture possible certains samedis sur demande pour des groupes.
Visite guidée le mardi à 14h.

Site internet
: http://archives.rhone.fr/.


Autour de l'exposition

Des ateliers pédagogiques, des visites aux scolaires et des visites guidées peuvent être organisées sur simple demande.