« Écrire pour qui, pour quoi ? Dans les circonstances actuelles, il n’est plus possible, pour moi, comme pour toi, d’écrire autrement que dans une perspective totalement communiste. »
(Lettre à Pierre Courtade)
« Le bolchevik m’avait paru par excellence l’homme de mon temps, et je pensais que c’était sur lui que je devais me modeler si je voulais vraiment vivre de mon temps, et lui que je devais parvenir à peindre, dans toute sa réalité, si je voulais être un écrivain qui dure, c’est-à-dire qui a peint, dans son essence, le monde de son temps. »
(Écrits intimes)
« J’aime presqu’autant le ballet des nuits saoules que la lucidité des grandes matinées de travail... L’ennui est qu’on ne peut pas être lucide le matin quand on s’est saoulé toute la nuit. Voilà une contradiction qu’il s’agit de résoudre dialectiquement... Mon amour, il faudra m’aider à résoudre ce problème. »
(Lettre à Élisabeth, 1950)