Vailland rencontre René Daumal et découvre avec ses amis l’écriture automatique, et aussi la drogue. Il publie un poème dans Le Pampre, revue animée par le professeur de philosophie René Maublanc.
Vailland, Gilbert-Lecomte, Daumal et Meyrat forment le groupe des « Phrères simplistes ». Vailland et Daumal préparent l’école normale supérieure à Louis-le-Grand à Paris.
Vailland quitte la khâgne et entame une licence en philosophie à la Sorbonne. Il rencontre Marianne Lams (Mimouchka).
Il entre à Paris-Midi comme journaliste. Son père refuse son mariage avec Mimouchka. Le premier numéro de la revue Le Grand Jeu paraît avec des articles de Vailland.
Mis en accusation par les surréalistes à la suite d’un article sur le préfet Chiappe dans Paris-Midi, Vailland quitte Le Grand Jeu.
« Une destruction
incessante de toutes
les carapaces dont cherche à se vêtir
l’individu.
Rejeter sans cesse toutes les béquilles des espoirs, briser toutes les stables créations des
serments, tourmenter sans cesse
chacun de ses désirs et n’être jamais assuré
de la victoire. »
(René Daumal, « Liberté sans espoir »,
Le Grand Jeu, n°1)