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Chapitre XIV
Les souverains

Notes pour Boroboudour.



« J’imagine de grandes fêtes, frivoles et délicates, sur les terrasses de Boroboudour, des bergeries où les vraies bergères seraient toutes des reines. »
(Boroboudour, 1951)


Roger et Élisabeth aux Allymes

« Je suis aimé de ce qu’on eût appelé au XVIIIe siècle une « femme de qualité ». Sa tendresse a fini par m’amollir le cœur. Bien qu’elle n’ait que dix ans de moins que moi, notre désir de peau qui n’a fait que croître régulièrement jusqu’ici semble pouvoir durer longtemps. Enfin, elle est d’une si parfaite « éducation », si respectueuse de la dignité humaine, si patiente et si activement dévouée, que les conditions d’une vie commune me semblent réunies. »
(1950, Écrits intimes)

Roger et Élisabeth à Meillonnas. Photographie de Mick Polikar

« Je suis un être libre, c’est-à-dire souverain, et je ne reconnais à personne le droit de me tyranniser [...] Mais les mêmes raisons m’obligent à reconnaître à l’objet de mon désir, à l’objet de mon plaisir, la même souveraineté qu’à moi-même, à admettre, à proclamer qu’il n’est pas objet [...] Il faudra surmonter et non pas éluder la contradiction entre possession et souveraineté réciproque. »
(Le Regard froid, 1963)