1926, à Roger Gilbert-Lecomte :
« Nous ne cherchons pas à jouer un rôle social ; nous nous foutons de l’humanité. Cependant de même qu’il faut accepter de manger et de boire, il faut accepter de prendre une position, sans toutefois y attacher trop d’importance. Humilité. Le communisme semble être celle qui s’accorde le mieux avec cet esprit : il est donc recommandé aux simplistes – mais ils n’y sont nullement obligés... »
(Écrits intimes)
1942. « Je ne me sens pas suffisamment français pour prendre à cœur les intérêts des Français, pas suffisamment bourgeois pour défendre la classe bourgeoise, pas suffisamment prolétaire pour m’engager dans une action révolutionnaire ; je n’ai jamais milité dans aucun parti politique : c’est que je n’ai jamais eu que des goûts… Je n’ai rien à défendre que moi-même. »
(Écrits intimes)
1944. « [le militant] a trouvé, pris conscience de sa place-classe et se comporte en conséquence.
Pas utopiste mais combattant.
Pas croyance à paradis donné, mais au monde transformé par lui.
Les militants sont la meilleure partie.
Car normal que les esclaves aient mentalité esclave. Les militants ne sont déjà plus des prolétaires. »
(Écrits intimes)