« Deux amants qui s’aiment de passion ne peuvent que se détester, comme l’ivrogne déteste le vin, le drogué la drogue, le joueur les cartes [...]
Les vrais amants ne sont pas des possédés. L’amour est aussi un plaisir. L’amour est d’abord un plaisir. »
(Les Mauvais Coups, 1948)
« Le libertin choisit l’objet de son plaisir [...] le sang-froid préside à l’ordonnance de ses transports [...] Il applique une rigueur toujours croissante à la recherche du plaisir... Lorsque le libertin recherche plus spécialement cette sorte de plaisir qu’il est convenu d’appeler érotique, il préfère les filles [...] Dans tous les domaines de l’art, le véritable amateur, lorsqu’il s’agit de réalisations, préfère s’adresser à des gens de métier, à des professionnels. »
(Esquisse pour un portrait du vrai libertin, 1946)