Vailland s’impose une stricte règle de vie pendant les périodes où il écrit :
un lieu de travail austère, un horaire rigoureux, un contrôle quotidien de la production.
« On s’exprime lâche dans un matériau mou. Le désespoir... c’est de travailler
des matériaux mous :
langage parlé ou glaise.
Le français est de chrome. »
(Écrits intimes, 1961)
« Quand un écrivain est dans le malheur, il cherche d’abord les mots pour décrire le malheur, et par là-même il y échappe. Écrivain, inapte au malheur. »
(La Fête, 1960)