• antiquariat [antiquariat]

Activité de vente de livres anciens ou des livres modernes de seconde main, d’estampe, d’autographes (métier distinct de celui d’antiquaire). Employé en ce sens en France au 19e siècle puis sorti d’usage. Certains libraires recommencent à l’utiliser en l’absence d’un mot désignant dans la langue française l’activité spécifique du libraire de livres anciens. Par extension en bibliothéconomie contemporaine : circuit d’acquisition d’ouvrages qui ne sont plus disponibles dans le marché courant. Acquisition en antiquariat ou par l’antiquariat. Marché de l’antiquariat. Service de l’antiquariat, spécialement chargé des acquisitions rétrospectives des d’ouvrages anciens ou devenus indisponibles, dans une bibliothèque (in Dictionnaire encyclopédique du Livre, Paris : Éd. du Cercle de la Librairie, 2002-2011).

  • aquatinte [aquatint]

Technique de gravure en creux dérivée de l’eau-forte utilisée depuis le 18e siècle, consistant à projeter sur une plaque de cuivre ou d’acier, des grains de résine pour obtenir un fond grainé qui retiendra l’encre. La plaque est ensuite chauffée par-dessous pour fondre les grains de résine et les faire adhérer au métal. Comme pour une eau-forte, la plaque est plongée dans un bain d’acide, qui, passant autour des grains, creusera le métal partout où la résine ne le protège plus. On procède ensuite comme pour une eau-forte.

  • aquatinte au sucre

Technique de gravure en creux dérivée de l’eau-forte utilisée depuis le 20e siècle, consistant à dessiner sur une plaque de cuivre ou d’acier, au pinceau ou à la plume, avec de l’encre de Chine saturée de sucre. Une fois entièrement recouverte d’un léger vernis, la plaque est plongée dans une cuve remplie d’eau : le sucre se dilue et fait sauter le vernis, mettant à nu le métal dans les parties dessinées. Puis on saupoudre la plaque de grains de résine légèrement chauffés avant de procéder comme pour une eau-forte.

  • autoréférentiel [self-referential]

Dont le contenu sémantique renvoie à lui-même : son univers, son histoire, sa forme. Par exemple, un livre dont le sujet est l'assemblage qui transformerait, dans sa structure même, son propre assemblage pour en traiter.

  • bibliophilie [bibliophily]

Activité liée à l'amour du livre, à sa collection et aux recherches dans le domaine. Les intérêts du bibliophile sont variés, ils peuvent être à propos d'une époque de réalisation, la reliure et ses styles, les ex-libris, le livre d'artiste, etc. Le terme de « bibliophilie contemporaine » est né au 19e siècle lorsque se créèrent des Sociétés de bibliophiles en réaction contre le livre illustré populaire et bon marché vendu par livraisons. Intéresse principalement 3 approches du livre relevant de l’artisanat d’art : la typographie, la gravure et la reliure. Se caractérise par le choix de matériau précieux (peaux, papiers), la rareté (tirage limité) et la diffusion restreinte (galerie ou librairie spécialisées).

  • bibliophile [bibliophile]

Personne qui aime, recherche et collectionne les livres rares, originaux et ayant une valeur spécifique.

  • bois (gravure sur bois)

La plus ancienne technique de gravure en relief (6e siècle en Chine, 12e siècle en Europe), appelée aussi « taille d’épargne », le travail de l’artiste consistant à « épargner » le dessin en creusant chaque côté du trait (= champlever). Le dessin, apparaissant dès lors en relief, pourra être encré puis imprimé sur une presse typographique, ou sans presse comme dans le cas des estampes japonaises. Il existe 2 types de gravures : sur bois de fil et sur bois de bout. Dans le cas de la gravure sur bois de fil, la planche sur laquelle l’artiste grave est prise dans le sens du fil de la fibre du bois : on utilise alors des bois ligneux comme le cerisier, le pommier ou le poirier qu’on travaille avec des canifs et des gouges ; utilisé au 19e siècle, le bois de bout est coupé dans le sens contraire de la fibre : on utilise alors un bois très compact, le buis, qu’on travaille au burin.

  • burin (gravure au burin)

Technique de gravure en creux qui prend son nom de l’outil utilisé Outil d'acier dont l'une des extrémités, taillée en biseau, permet de couper ou de graver les métaux ou le bois. (Trésor de la langue française informatisé TLFi).

  • carborundum (gravure au Carborundum)

Technique de gravure en relief inventée par Henri Goetz en 1968 consistant à déposer avec un pinceau une couche de carborundum (carbure de tungstène) mélangé à du ciment, une colle vinylique ou une résine synthétique sur une plaque de cuivre. Après séchage, on encre la plaque : le carborundum a la propriété de retenir l’encre. L’impression se fera sur papier humide sur une presse à taille-douce, laissant apparaître au dos de l’épreuve un gaufrage caractéristique.

  • champlever [to cut away]

Voir bois (gravure sur bois)

  • chromolithographie [chromolithography, coulour lithogrphy]

Lithographie en couleurs exécutée à l’aide de plusieurs pierres : une par couleur.

  • chromo [chromo]

Petites images populaires apparues au 19e siècle réalisées par chromolithographie. Technique d’illustration des livres pour enfants, cartes postales, affiches, publicités …

  • codex [codex]

Le livre tel qu'il se présente à l'heure actuelle et dont on peut tourner les pages. Il en est graduellement venu à supplanter le volumen (livre rouleau). Ce phénomène s'explique par le fait que l'on a commencé à avoir recours au pliage de la longue feuille initialement enroulée pour former des cahiers, puis à assembler et relier ces cahiers les uns aux autres par le pli sous une même couverture.

  • compendium [compendium]

Abrégé offrant le résumé d'une connaissance. Terme notamment utilisé pour désigner des recueils en usage dans les domaines de la pharmacie et de la médecine, ainsi que dans le milieu juridique.

  • contreplat [inside cover]

Face intérieure de chacun des deux côtés (les plats) de la reliure d'un livre.

  • cuvette [plate mark]

Gaufrure, empreinte, laissée sur le papier lors de l'impression d'une planche de gravure en creux. Au Québec, on parle de « coup de plaque ».

  • colophon [colophon]

Du grec kolophôn (achèvement). Note finale d'un livre fournissant les références de l'ouvrage et les indications relatives à sa transcription ou à son impression. Se développe surtout avec les incunables. Peut parfois être confondu avec l’achevé d’imprimer (TLFi et Encyclopédie Larousse).

  • défet [oversheet]

Feuille superflue et rejetée par l'imprimeur pour sa mauvaise qualité d'impression. Il peut s’agir également de feuilles ou cahiers dépareillés restants après brochage des ouvrages et avec lesquels on ne peut former des exemplaires complets.

  • eau-forte (gravure à l’eau-forte) [aqua fortis, eau forte]

Technique de gravure en creux utilisée depuis le 16e siècle, à l’acide nitrique, puis au perchlorure de fer, mélangé à de l’eau. Consiste à enduire une plaque de cuivre ou d’acier de vernis. Quand il est sec, on trace le dessin en enlevant la couche de vernis aux endroits désirés, mettant le métal à nu. On plonge alors la plaque dans l’acide qui creuse le métal non protégé (morsure). La plaque est ensuite nettoyée de son vernis, encrée puis essuyée avec une tarlatane, ne laissant l’encre qu’au fond des tailles. L’impression se fait sur papier humide sur une presse à taille-douce.

  • fanzine [fanzine]

Petite revue autoéditée, ou encore éditée par des amateurs de bandes dessinées ou de science-fiction, souvent réalisée grâce au procédé de la photocopie, de l'offset ou de la sérigraphie. Terme né de la fusion des mots « fan » et « magazine » (voir aussi graphzine).

  • flip book [flip book]

Mot anglais, de to flip through, feuilleter, et book (livre). Petit livre d'images, généralement de format à l'italienne, qui, feuilleté rapidement et en continu avec le pouce, donne l'impression d'une séquence animée. (synonyme : folioscope.) (Encyclopédie Larousse).

  • frontispice [frontispiece]

Planche illustrée placée avant la page de titre représentant le plus souvent un paysage (veduta) ou un portrait (l’auteur ou la personne sujet du livre voire le commanditaire ou le possesseur du livre). Allusion à l'« architecture du livre », le frontispice évoque la façade du livre, une œuvre « architecturée ».

  • graphzine [graphzine]

Album d'images sans texte, souvent édité par les artistes eux-mêmes, et réalisé grâce au procédé de la photocopie, de l'offset ou de la sérigraphie. Terme né de la fusion des mots « graphisme » et « magazine » (voir aussi fanzine).

  • gravure au soufre

Technique de gravure en creux dérivée de l’eau-forte utilisée depuis le 18e siècle, consistant à dessiner sur une plaque de cuivre ou d’acier, au pinceau, avec de l’huile d’olive pure. On saupoudre la plaque de fleur de soufre contenue dans un petit sac ; dès que le soufre est répandu sur les parties du métal enduites d’huile d’olive, il se forme un précipité qui creuse le métal. On peut aussi faire un mélange d’huile d’olive et de fleur de soufre et le « peindre » directement sur la plaque. On procède ensuite comme pour une eau-forte.

  • gravure au vernis mou

Technique de gravure en creux dérivée de l’eau-forte consistant à enduire une plaque de métal, cuivre ou acier, d’un vernis gras ayant la propriété de ne pas sécher complètement. On applique une feuille de papier sur laquelle on dessine avec un crayon à mine dure. La pression du crayon colle le vernis au papier. On retire alors la feuille de papier et le dessin apparaît sur le métal mis à nu. On plonge alors la plaque dans de l’acide et l’on procède comme pour une eau-forte.

  • héliogravure au grain [gravure, intaglio printing]

Procédé d’impression photomécanique pour tirage en creux, dérivé de l’eau-forte et de l’aquatinte, inventé par Karel Klic en 1880 d’après les travaux de Nicéphore Niepce, Charles Talbot puis Charles Nègre. Une plaque de métal (zinc ou aluminium) est grainée par une couche de résine, puis recouverte de gélatine bichromatée (gélatine + bichromate d’argent) photosensible. La gélatine est exposée à la lumière en contact avec le négatif photographique à imprimer. Le bichromate s’oxyde et durcit la gélatine en proportion de la lumière reçue. La plaque est plongée dans un bain d’acide qui pénètre la gélatine en fonction de sa dureté, et creuse ainsi le métal. On procède ensuite comme pour une eau-forte. L’impression se fera sur une presse à taille-douce.

  • incunable xylographique [blockbook]

Livre réalisé grâce au procédé de la xylographie (gravure sur bois), antérieure à l'invention du caractère mobile de Gutenberg. Les textes étaient gravés sur la même planche de bois que l'illustration. L'impression xylographique était aussi connue sous le nom d'« impression tabellaire ».

  • leporello

Le leporello est une technique de pliage et de collage des pages d'un livre pour que le livre puisse s'ouvrir comme un accordéon. (Wikipédia).

  • lettrine [initial capital]

Lettre ornée, placée au début d'un chapitre ou d'un paragraphe.

  • linogravure [linocutting]

Procédé de gravure et d'impression en relief utilisée depuis le 20e siècle. Le linoléum est un matériau composé de liège (linum), d'huile de lin (oleum) et de résine. On grave ce qui apparaîtra blanc dans le lino, puisque l'on encre la surface du relief.

  • linotype [linotype]

(vers 1886- Line-Of-Type) Machine à composer typographique. Avec l'usage de cette fondeuse, les caractères typographiques sont fusionnés en « lignes textes » contrairement à la composition manuelle où chaque caractère est prélevé individuellement de la casse pour constituer une ligne texte. Le rendement d'une linotype équivalait au travail de cinq typographes.

  • lithographie [lithography]

Procédé d'impression à plat, inventé en 1796 par Aloys Senefelder, qui permet de fixer, grâce à une réaction chimique, la reproduction d'un tracé exécuté à l'encre grasse sur une pierre calcaire spécialement préparée, saturée d’eau grâce à sa porosité naturelle. L'effet répulsif sur l'eau de la matière grasse présente dans l'encre permet d'imprimer l'image sur du papier. On utilise également un « papier report » recouvert d’une mince couche de gélatine et d’amidon sur laquelle on dessine à l’endroit, puis qu’on reporte sur la pierre lithographique.

  • livre d'artiste [artist's book]

Né aux États-Unis dans les années 60 en réaction contre la bibliophilie, à forte connotation sociale (refus des matériaux précieux, des impressions limitées et de la diffusion quasi confidentielle). Projet artistique, concept qui ne peut prendre forme qu'en misant sur les paramètres propres au livre : son assemblage et sa maniabilité, mais aussi son contenu et la démarche de lecture qu'il impose. Exemplaire unique ou produit en de multiples copies, il n’est pas la reproduction d'une œuvre d'art : il est lui-même l'œuvre d'art.

  • livre blanc [blank book]

Livre aux pages blanches, où prévalent l'assemblage et la reliure.

  • livre illustré [illustrated book]

Livre classique, où l'image cohabite avec le texte. Terme utilisé, par extension, en bibliophilie, pour désigner la rencontre, dans le cadre d'un projet d'édition, entre un écrivain et un artiste (on parle aussi de « livre de dialogue »). Misant souvent sur des techniques artisanales d'impression d'estampes et de typographie, il se distingue du livre d'artiste tel que conçu actuellement.

  • livre-objet [book object]

Livre qui mise davantage sur son aspect matériel et sculptural, en référence à l'objet-livre, et sur l'idée qu'il évoque, que sur ses qualités en matière de communication et de lecture.

  • micro édition ou petite maison d'édition [small press]

Forme d'autoédition et d'autodiffusion en marge des grands circuits d'édition classiques.

  • manière noire (gravure à la manière noire) [mezzotint]

Technique de gravure en creux utilisée depuis le 17e siècle consistant à grainer entièrement une plaque de cuivre ou de zinc à l’aide d’un berceau, outil semi-circulaire hérissé de pointes fines et serrées, créant une multitude de grains minuscules. Avec un brunissoir, on écrase plus ou moins ces grains afin d’obtenir des valeurs plus ou moins grises ou blanches, faisant apparaître, lors de l’impression sur une presse à taille-douce, le dessin sur un fond noir velouté caractéristique.

  • méthode japonaise [japanese method]

Procédé utilisé pour imprimer, à la main, une gravure sur bois en relief à l'aide d'un baren, le frotton traditionnel japonais. Les encres utilisées sont constituées de pigments à base d'eau et de colle d'amidon de riz.

  • objet-livre [book as object]

Le livre générique, le livre matériel.

  • offset [offset]

Procédé d’impression mécanique par report, ou décalque, dérivé de la zincographie, inventé par Voiron en 1910. Après avoir légèrement grainé une plaque de zinc, le creux du grain servant à conserver l’humidité à l’encrage, on la recouvre d’une couche de gélatine bichromatée (gélatine + bichromate d’argent) photosensible. La gélatine est exposée à la lumière avec un négatif photographique (le typon). Les parties atteintes par la lumière deviennent insolubles et se fixent sur la plaque de zinc. Encrée sur toute sa surface, la plaque est développée dans une solution (eau + ammoniaque) pour dissoudre les restes de gélatine restée soluble et l’encre qui les recouvre : il ne reste que la gélatine insolée, encrée, qui devient ainsi imprimante. Pour l’impression, on la fixe sur une presse rotative à 3 cylindres : le 1er reçoit la plaque, le 2ème, en caoutchouc (le blanchet) reçoit l’encre et le 3ème, dit « de pression », reçoit le papier.

  • papier cristal

Papier d'emballage translucide, à base de pâtes chimiques très raffinées, glacé et lustré sur les deux faces. (Encyclopédie Larousse).

  • photocopie / polycopie / reprographie [reprography]

Reproduction de textes et d’images par un procédé permettant d’obtenir rapidement des tirages en nombres limités (d’un exemplaire unique à quelques centaines le plus souvent) mais ne faisant pas appel à la compétence d’un personnel spécialisé (à la différence des travaux d’imprimerie à proprement dits) ; ensemble des procédés répondant à ces caractéristiques (ronéotypie, photocopie, électrocopie ou xérocopie, etc.).

  • photogravure [photoengraving]

Utilisée principalement comme cliché pour la reproduction photographique avant l'apparition de l'impression offset. Dans ce cas, on enduit une planche de zinc d'un produit photosensible. Son exposition à une source lumineuse durcit les parties translucides du négatif à reproduire. La planche est alors mordue à l'acide, les réserves durcies en préservent la gravure. L'impression se fait en relief.

  • phototypie

Procédé d’impression mécanique par contact avec la gélatine, inventé par Poitevin en 1860, dérivé du tirage photographique argentique, très utilisé pour l‘illustration des cartes postales. On recouvre une plaque de verre d’une couche de gélatine bichromatée (gélatine + bichromate d’argent) photosensible. La gélatine est exposée à la lumière en contact avec le négatif photographique à imprimer. Le bichromate s’oxyde et durcit la couche de gélatine en proportion de la lumière reçue : dans les parties insolées au maximum (blancs du négatif), la couche de gélatine devient imperméable et laissera l’encre s’attacher au tirage ; à l’inverse, dans les parties peu insolées (noirs du négatif), la couche de gélatine reste perméable et repousse l’encre au tirage. L’impression se fait sur une presse lithographique.

  • phylactère [speech balloon]

Bulle dans les bandes dessinées.

  • pointe sèche (gravure à la pointe sèche)

Technique de gravure en creux qui prend son nom de l’outil utilisé, la pointe sèche, simple pointe d’acier qui soulève le métal de la plaque de cuivre laissant de chaque côté du sillon des barbes qui retiendront l’encre lors de l’impression sur une presse à taille-douce et donneront à l’épreuve imprimée un aspect ombré caractéristique.

  • presse particulière ou presse privée [private press]

Presse qui édite, en réaction à une production de masse de piètre qualité, des livres de haute qualité artisanale, dont les illustrations et la typographie sont inventives et soignées. Terme apparu en Angleterre à la fin 19e siècle.

  • quadrichromie [four-colour printing process]

Procédé d'impression permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à partir de trois couleurs de base, soit le cyan, le magenta et le jaune, auxquelles vient s'ajouter le noir. Utilisé pour obtenir une reproduction optimale d'une image réaliste en couleur.

  • repoussoir visuel [visual foil]

Élément visuel contrastant avec l'ensemble qui permet d'en mettre un autre en valeur et de révéler souvent le sens profond de l'œuvre.

  • ronéo

Machine à reproduire des textes préalablement frappés sur un stencil (TLFi).

  • sérigraphie [silkscreen printing]

Technique d’estampage à plat s'apparentant à l'impression au pochoir. Initialement on utilisait un écran de soie (serius) dont on bouchait les pores, l'impression se fait avec l'usage d'une raclette avec laquelle on enduit l'écran d'encre. Les espaces bouchés (réserves) retiennent l'encre tandis que les pores ouverts (sans réserves) de l'écran permettent le transfert de l'encre sur le support.

  • serpente

Sorte de papier très fin et transparent dont on se sert surtout pour recouvrir les estampes (Dictionnaire de l’Académie, 8e édition). Papier fin, parfois transparent, portant à l'origine un serpent en filigrane, utilisé notamment en feuillets intercalaires pour protéger les gravures des livres. (TLFi).

  • stencil

Papier paraffiné qui, perforé à la machine à écrire (ou à la main avec une molette), sert à la reproduction de textes ou de dessins au moyen d'un duplicateur ou d'une ronéo. (TLFi).

  • taille blanche

Dans le cas des techniques de gravure en relief, sur bois ou sur linoléum, se dit lorsque c’est le dessin qui est creusé et que la plaque restée en relief est entièrement encrée : lors de l’impression, le dessin apparaît alors blanc sur fond noir ou de couleur.

  • taille-douce [intaglio]

À l'origine, gravure sur cuivre réalisée au burin. Maintenant, toute technique de gravure en creux et d'impression de ses planches.

  • taille d’épargne

Voir Bois (gravure sur bois).

  • volumen [volume]

Support des écrits, antérieur au codex, qui se présentait sous la forme de rouleaux (volumens en latin), qu'il fallait dérouler pour lire l'information. En latin, les expressions explicare (dérouler) et complicare (enrouler) témoignent de la gestuelle de la manipulation du volumen.

  • zincographie

Technique d’impression à plat proche de la lithographie qui se travaille comme la pierre lithographique.